Louis Hardy ::: Jeter l’ancre en Matanie

Photo_LouisHardy2Si vous êtes un amateur de sport, le nom de Louis Hardy vous est probablement familier. Celui qui profite maintenant d’une agréable retraite en Matanie a œuvré de nombreuses années à titre de journaliste sportif pour Radio-Canada. Après un parcours professionnel qui l’a mené de Québec à Montréal en passant par différentes régions du monde pour des couvertures à l’étranger, il a choisi la région de Matane par amour, mais aussi pour la quiétude qu’on y retrouve. Portrait d’un nouvel arrivant qui apprécie son récent port d’attache.

C’est par la mer que Louis Hardy a découvert pour la première fois Matane, au cours des années 80. Lors d’une excursion en voilier, à travers le brouillard, il a d’abord aperçu la marina et la capitainerie. Des années plus tard, attablé pour un café à la boulangerie Toujours Dimanche, il raconte que ce vaste horizon que lui offre le fleuve est toujours une source d’émerveillement.  « La mer et la montagne, dans un seul regard. Ici, la vue porte », affirme-t-il, rêveur. Cet attachement à la nature lui vient peut-être de son enfance passée à la campagne, à Neuville. Il affirme volontiers ne pas avoir d’attrait particulier pour les grandes villes, même si sa carrière de journaliste l’a menée vers les centres urbains.

Installé à Matane depuis juin 2014 pour y rejoindre sa conjointe, il ne regrette pas sa décision. « Bien sûr, il y a la distance : j’aimerais voir mon petit-fils, qui habite Montréal, plus souvent. Mais je retourne en ville de temps à temps… et nous avons une belle région pour accueillir la visite », explique-t-il. Il parle avec bonheur des paisibles promenades au centre-ville, par un matin enneigé. Et de l’accueil des gens d’ici, qu’il qualifie de chaleureux. « C’est facile de tisser des liens », affirme sans détour le jeune retraité. Ainsi, l’activité annuelle d’accueil de la Ville de Matane a été l’occasion de rencontrer d’autres nouveaux arrivants et son adhésion au Club de Yatch lui a permis de faire la connaissance de sympathiques « loups  de mer » de la région.

Si Louis Hardy a choisi d’abord La Matanie par amour, nul doute que son attrait de la nature et des grands espaces lui a également donner envie de jeter l’ancre. Bienvenue chez vous, M. Hardy!