Portrait d’un nouvel arrivant ::: Mickaël ::: Entre adrénaline et tranquillité

Lorsqu’il publie sur Facebook des photos de la mer ou des couchers du soleil, Mickaël avoue faire quelques jaloux de l’autre côté de l’Atlantique.

Lorsqu’il publie sur Facebook des photos de la mer ou des couchers du soleil, Mickaël avoue faire quelques jaloux de l’autre côté de l’Atlantique.

Étant originaire d’un petit village près de Grenoble (France), Mickaël savait d’emblée qu’il souhaitait s’installer hors des grands centres urbains. Il a trouvé dans la municipalité de Saint-Ulric le calme qu’il recherchait. Celui qui carbure à l’adrénaline du secteur de la restauration – dans lequel il évolue depuis plusieurs années – a en effet besoin de soirées tranquilles à la maison, à contempler le fleuve. Portrait d’un nouvel arrivant qui a su trouver son équilibre en Matanie.

Avant d’arriver au Québec, Mickaël avait déjà dans son baluchon plusieurs expériences. Suite à un Bac Pro en logistique, il débarque à Tahiti en vue de s’y installer. Mais l’expérience n’est pas concluante et il retourne en France avec un projet d’entreprise en tête. Après quelques petits boulots, à 21 ans, ce passionné de cuisine ouvre une cantine dans les Alpes françaises – fixe durant la longue saison de ski, mobile durant l’été pour suivre les différents événements sportifs. Les affaires marchent bien : l’entreprise embauche jusqu’à 12 employés lors des périodes de pointe. Puis, l’appel de l’étranger se fait de nouveau sentir. Et s’il tentait sa chance au Québec?

Il atterri à Montréal au printemps 2013, un permis Jeunes professionnels en poche, et travaille quelques mois dans un centre de distribution de la métropole. « Mais je ne suis pas un gars de ville, alors ça ne pouvait pas durer», raconte-t-il. À ce moment, son frère avait complété des études professionnelles au Québec et était déjà à l’emploi d’une entreprise agricole de Saint-Ulric. Lors d’une de ses visites en Matanie, il décide d’aller rencontrer un employeur pour lui proposer ses services. En novembre 2013, il est embauché à titre d’assistant gérant dans une entreprise de restauration rapide de Matane. Un travail exigeant au rythme effréné, mais qui plaît bien à cet amateur de sensations fortes. Mickaël pratique en effet quelques sports motorisés et a même testé la motoneige à plusieurs reprises.

Il s’est acheté une petite maison sur le bord du fleuve, en retrait des voisins. « Quand on compare avec le prix des logements en Europe, c’est le jour et la nuit, explique-t-il. La propriété ici est abordable : pour une petite somme, on peut s’acheter un coin de paradis! » Lorsqu’il publie sur Facebook des photos de la mer ou des couchers du soleil, il avoue faire quelques jaloux de l’autre côté de l’Atlantique. Parions qu’il ne manquera pas de parents et d’amis en visite au cours des prochaines années!