
Annie et Alexandre à l’activité Rézo Matanie de traîneau à chien!
Alexandre se décrit lui-même comme un « p’tit gars de rang », du fait qu’il a grandi à Sainte-Monique-de-Honfleur, un village de quelques centaines d’âmes à 30 minutes d’Alma au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Il garde un fort sentiment d’appartenance à sa région mère, mais les charmes et opportunités de La Matanie ont su garder leur emprise sur lui depuis qu’il s’y est installé il y a 6 ans (se faire une copine matanaise a peut-être pesé un peu dans la balance aussi…). Annie, pour sa part, est revenue à Matane à l’été 2017 après l’avoir quittée pour ses études. C’est d’entreprendre une maîtrise en développement régional qui l’a poussée à revenir habiter son coin de pays ; elle est convaincue : «je veux contribuer au développement de ma région natale et c’est pour elle que je veux m’investir et mettre à profit mes connaissances». Annie et Alexandre forment un couple charmant et très conscient des défis auxquelles sont confrontées les régions du Québec. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils ont choisi d’y faire leur vie : ils croient aussi à la force du rural et à celle des gens qui choisissent de s’y établir.
Portrait d’un jeune couple engagé et inspirant!
Enseignant en Animation 3D au Cégep de Matane, Alexandre vient d’abord vivre à Matane pour y entamer un DEC en Techniques d’animation 3D. Bien que cette formation s’offre dans les plus grandes villes, il choisit Matane parce que le cadre de vie ressemble plus à ce qu’il connaît. Il termine son DEC avec un stage au Centre de développement et de recherche en imagerie numérique (CDRIN) qui lui vaut un emploi durant les années qui suivent. Ce n’est pas anodin, selon lui, que de réussir dans son domaine en région et Alexandre en éprouve une certaine fierté. Plusieurs croient en effet qu’il est nécessaire de vivre dans les plus grands centres afin d’évoluer dans le secteur du développement technologique, mais ce n’est pas le cas à son avis. Pour sa part, il a choisi de contribuer à faire venir le développement technologique jusqu’à nous! Aujourd’hui, il est ravi de sa carrière débutante en enseignement 3D et il se plaît à évoluer dans un Cégep qui compte des étudiants de partout au Québec et dans le monde. « Cette diversité dans le programme de 3D crée une atmosphère unique car tout le monde se trouve à être un peu déraciné. La cohésion qui se crée dans le groupe est forte! », exprime Alexandre.
De son côté, Annie a quitté son foyer il y a quelques années pour se rendre à Montréal afin de compléter un baccalauréat en psycho-sociologie à l’Université de Montréal. Elle tient à expérimenter le pouls de la vie urbaine montréalaise, mais se doute bien qu’elle reviendra chez elle par la suite. « Tout le temps que j’étais là-bas, ça renforçait mon sentiment d’appartenance à Matane », affirme-t-elle. Trois ans plus tard, la région du Bas-Saint-Laurent la compte à nouveau parmi ses citoyens lorsque la bachelière s’installe à Rimouski pour débuter une maîtrise en développement régional à l’UQAR. Tout au long de ses études, elle revient l’été à Matane afin de travailler à la Municipalité Régionale de Comté de La Matanie. Cette expérience lui vaut une connaissance croissante et importante du territoire. Revenue définitivement à Matane il y a de cela quelques mois afin de poursuivre la rédaction de son mémoire, Annie aspire à travailler ici en développement régional ou dans un domaine connexe tout en poursuivant sa recherche.
Motivés à s’impliquer dans leur communauté, Annie et Alexandre se sont inscrits ensemble au projet de jumelage que propose le SANAM et le Cégep. Une étudiante française en photographie du Cégep et un étudiant malien en Soudage-Montage au Centre de formation professionnelle ont la chance de pouvoir compter sur Annie et Alexandre comme marraine et parrain depuis l’hiver 2017. Ils se plaisent à offrir la chance à ces étudiants de sortir de leur milieu scolaire, de découvrir le territoire et d’entrer en contact avec la culture québécoise et matanaise. Également impliquée dans le comité Rézo Matanie, Annie participe à l’organisation d’activités pour les nouveaux arrivants. Nous sommes bien heureux de la compter parmi nous!
La Matanie ne peut que se compter chanceuse de vous compter sur son territoire, Annie et Alexandre, et nous vous souhaitons de continuer à vous épanouir ici, tout en apportant de vos compétences au développement régional et technologique de notre beau coin de pays! 🙂