On a voulu écrire un article pour te dire de déménager en Matanie et voici le résultat ! 

Je t’assure, on a beau être à 630 kilomètres de Montréal, en Matanie on a l’eau courante, pas plus de pannes d’électricité qu’ailleurs en cas de tempête, et on a internet par la fibre optique.   

La légende veut qu’on n’ait rien ici, mais c’est parce qu’on garde bien nos secrets ! Nous, au Service d’accueil des nouveaux arrivants de La Matanie (le SANAM) on est là pour te les dévoiler.   

Vue d’une partie du centre-ville de Matane, la ville centre de la MRC de La Matanie  

À toi qui habites un grand centre, ou qui veux venir au Canada, pourquoi ne profiterais-tu pas de nos services personnalisés et gratuits, dédiés aux personnes immigrantes*, pour t’installer en Matanie ? Au lieu de la pollution et du bruit de la ville, tu profiteras du chant des oiseaux et des couchers de soleil colorés sur le fleuve. Notre équipe est présente pour t’offrir un accompagnement sur mesure. Depuis le moment où tu te questionnes sur ton projet de vie en région jusqu’à sa réalisation, nous sommes là pour t’épauler toi et ta famille dans votre venue en Matanie.    

Contacte-nous et laisse-nous la chance de te présenter aux gens d’ici. Il y a des opportunités d’emplois de qualité dans des secteurs variés et on te mettra en contact avec des ressources suivant tes intérêts. Crois-moi, il y a de quoi faire, avec :   

  • une zone industrielle dynamique incluant un port en eau profonde et une chambre de commerce active,   
  • un secteur touristique faisant partie du Tour de la Gaspésie avec des acteurs investis (agrotourisme, hôtellerie, aventures en plein air),   
  • des entreprises dans des secteurs variés comme la construction, les chantiers maritimes, la transformation alimentaire, la santé et les services sociaux,    
  • une expertise dans le domaine numérique : un centre de développement et de recherche en intelligence numérique (CDRIN), un incubateur d’entreprises numériques (L’Alt numérique Desjardins),   
  • un Cégep (études supérieures) ouvert sur le monde qui accueil autour de 40% d’étudiantes et étudiants internationaux, 
  • des services essentiels en santé et en éducation avec un hôpital, des CLSC, 13 écoles préscolaires, primaires et secondaires, 1 centre de formation professionnelle, et une école des adultes avec des services de francisation,  
  • des possibilités en transports avec un service de transport adapté et collectif, un bus entre Montréal et Matane, et un traversier entre Matane et la Côte-Nord,    
  • un milieu de la culture et des loisirs passionnant. Il y a un diffuseur de spectacle (kaméléart), 1 centre d’art (Espaces F), des festivals (Éole en MusiquePHOS), un centre de ski, 2 centres de conditionnement physique, des clubs de danses, de soccer (foot), de Frisbee, de hockey… 

Des activités pensées pour les personnes immigrantes  

Le SANAM organise de nombreuses activités. Régulièrement des activités de réseautage interculturel et de découverte du territoire sont proposées. Il y a aussi des événements de valorisation de la diversité culturelle ou encore un espace de parole exclusivement féminin. De façon plus pratique, des ateliers d’information sont donnés sur les impôts, les démarches d’immigration, la société québécoise, l’adaptation culturelle, la communication interculturelle.  

Les services du SANAM sont rendus possibles grâce à la participation financière du gouvernement du Québec. 

En collaboration avec Place aux jeunes La Matanie, le SANAM s’occupe de l’organisme Rézo Matanie. C’est un comité d’accueil des nouveaux arrivants qui offre souvent des activités variées, inclusives et accessibles. Ces activités ont pour but d’offrir aux nouveaux arrivants des occasions régulières de faire de nouvelles rencontres et de découvrir leur territoire d’adoption.  

Choisir La Matanie c’est prioriser ta qualité de vie  

Ici, tu as le choix. Tu peux jeter l’ancre au bord d’une rivière, profiter de l’air salin de la mer, et te promener dans un centre-ville en plein développement. Tu peux te déposer dans la forêt, gravir les montagnes et faire des montagnes de projets puis fêter presque tout l’été. Ou juste être là, en sécurité, profiter du temps présent, seul, en famille, entre amis ou avec toute ta nouvelle communauté. Il est important de prendre soin de nous, de ralentir. En Matanie on prend le temps et on t’invite à le prendre avec nous.   

 Photographie prise lors de la l’événement Danses du monde organisé par le SANAM le 22 août 2020 © Gracieuseté Olivier Chevalier 

Contacte-nous, n’hésite pas, on est là pour ça    

Appelle-nous, au SANAM on peut passer des heures au téléphone avec toi pour répondre à tes questions, t’aider dans ton exploration, ton projet d’installation, t’expliquer tout ça et plus encore de vive voix. On est heureux et heureuses de venir travailler le matin, pour te rencontrer, toi, et toutes les nouvelles personnalités qui font la richesse de notre MRC.   

Tu peux continuer de rêver en préparant tes cartons, suis-nous sur nos réseaux sociaux et visite le site web Bienvenue dans Ma Matanie pour découvrir des portraits de personnes immigrantes qui ont fait le choix de venir ici. Esprit de communauté, d’entraide, La Matanie c’est comme un grand village.   

On a hâte de taccompagner dans ton explorationde La Matanie !  

*Appelle-nous pour vérifier ton admissibilité à nos services, si tu as un document d’immigration, ça devrait être bon.  

Contacts :  

418-562-1240, poste 2624 

sanam@cgmatane.qc.ca   

Logo Facebook avec lien vers le compte du SANAM

ENVIE DE RENCONTRER UNE AUTRE CULTURE ? PENSEZ AU JUMELAGE INTERCULTUREL !

Le jumelage interculturel permet à une personne de la société d’accueil (né.e en Matanie ou installé.e en Matanie depuis un certain temps) et une nouvelle personne arrivante (ou à une famille nouvellement arrivée dans la région) d’échanger et de partager leurs expériences.

Si vous voulez:

  • Discuter et échanger sur votre vie (en Matanie ou de votre milieu d’origine);
  • Découvrir de nouveaux endroits dans la ville, dans la région;
  • Développer une relation amicale;
  • Diversifier votre réseau social;

Le jumelage est pour vous!

Comment ça fonctionne ?

  1. Remplissez le formulaire.
  2. Dès que l’agente de développement a trouvé une personne avec un profil similaire ou compatible au vôtre, elle vous contactera pour une première rencontre, selon vos disponibilités et celles de votre jumeau/jumelle.
  3. L’agente vous rappellera les principes de base du jumelage et vous laissera ensuite échanger.
  4. Vous rencontrerez votre jumeau/jumelle un minimum d’une fois toutes les 2 semaines (fréquence conseillée) selon vos disponibilités communes, afin de faire des sorties et des activités gratuites ou à faible coût.
  5. Des activités collectives vous seront également proposées par l’équipe du SANAM.

Et c’est parti !

Un accompagnement personnalisé

Notre agente de développement est toujours là pour vous encadrer et vous soutenir pendant votre jumelage, elle vous contactera occasionnellement afin de s’assurer que tout se passe bien. Contactez-nous en cas de difficulté ou d’incompréhension ! Nous sommes là pour vous.

Durée
Le jumelage est suivi par notre organisme pendant un (1) an. Vous pouvez toujours interrompre le jumelage en cas de problème (manque de disponibilité, incompatibilité, etc.) Discutez-en avec votre agente au préalable.

Et après ?
La relation se développe bien ? Après la fin du jumelage, votre jumeau peut tout simplement devenir… votre ami.e !

CLIQUEZ ICI POUR EN CONNAÎTRE PLUS SUR LE JUMELAGE INTERCULTUREL EN MATANIE

Pour information et inscription

Cloé Paquette

Agente de développement au jumelage

Téléphone: 418-562-1240 #2621

Courriel: paquettecloe@cgmatane.qc.ca

Facebook: @cloe.paquette.sanam

Série de portraits – Nouveaux Matanais

Le 8 novembre se tenait la soirée d’accueil des nouveaux arrivants de la Ville de Matane. Durant cet événement, plusieurs portraits biographiques ont été réalisés par Mélanie Gagné, créatrice de contenu et Louis-Philippe Cusson, photographe.

Portrait 1 : Aymeric Lhote

Aymeric Lhote, 38 ans, préposé à la réception au Riotel Matane, originaire de Bourgogne en France, à Matane depuis septembre 2019.

« Je suis venu en vacances au Québec en 2014. J’ai parcouru 2 000 km, seul, en voiture. Au moment de prendre l’avion pour retourner chez moi, je me suis dit : ” Je me sens bien ici, j’ai envie de vivre ici. ” Je suis rentré en France et j’ai fait des démarches pour revenir au Québec.

En attendant d’obtenir ma résidence permanente et de travailler dans mon domaine (audiovisuel, cinéma, photo), j’essaie des choses. J’ai été snowmaker dans une station de ski en Abitibi. À Montréal, j’ai été livreur. Maintenant, je travaille au Riotel Matane.

En région on est plus proche de la vie telle qu’elle devrait l’être. Les valeurs sont plus saines que dans les grandes villes. Il y a moins d’excès, c’est apaisant. J’ai vu ici l’un des plus beaux couchers de soleil. Eh puis on a une vue sur les étoiles. »

Portrait 2 : Laurence Petit

Laurence Petit, 67 ans, retraitée, originaire de Cowansville, à Matane depuis le 18 juin 2019.

« Je me suis réveillée un matin avec le mot « Matane » en tête. Je ne connais personne ici, je n’ai aucune famille. J’ai tout laissé ! En visitant des maisons, quand l’agente d’immeuble m’a dit que Matane est un mot micmac qui veut dire « vivier de castor », l’emblème de mon pays, c’était clair ; j’allais m’installer ici. Les maisons sont abordables.

Ça peut paraître négatif, mais ce ne l’est pas… J’ai besoin de vivre loin des grandes villes, de me retrouver en tant qu’individu avant de mourir. C’est un besoin d’introspection, de méditation, de redécouverte de la beauté de la nature.

Je suis arrivée à Matane le jour de ma fête : le 18 juin. Depuis que j’y suis, tout s’est placé, c’est facile. Le négatif est parti au grand vent ! Les gens ici sont souriants, ils ont le sens de l’humour, ils aiment aider les autres, ils ont de la compassion.

Matane, sous les grands vents, me voici ! Blowin’ in the wind ! »

Portrait 3 : Svetlana Greta-Lisme et Alexandru Lisnic

Svetlana Greta-Lisme, 36 ans, préposée, fonction publique, originaire de Moldavie et Alexandru Lisnic, 36 ans, opérateur informatique pour la CSMM, originaire de Moldavie. À Matane depuis le 9 février 2019, parents de trois enfants (4 ans, 2 ans, 8 mois).

« Quand notre premier enfant est né, on a commencé à réfléchir… On a regardé notre fille et on s’est demandé ce qu’on pouvait lui offrir. On a réalisé qu’il n’y avait presque rien. Ça été le premier déclic. On vivait dans un pays pauvre dans lequel on ne pouvait pas offrir le droit aux études, le droit d’être en sécurité, la liberté de marcher dans la rue sans être insulté ou intimidé et d’entrer quelque part sans être questionné.

En arrivant au Canada, on a mis notre vie sur pause pour quelques années. Il a fallu tout reprendre à zéro, les études, apprendre à vivre autrement, apprendre le français. On ne connaissait pas la culture, les habitudes. C’est différent comme société. Au fil des ans, nous nous sommes habitués. On ne se sent pas comme des immigrants. On se sent chez nous. Nous sommes citoyens canadiens depuis 2016.

On espère avoir une stabilité à Matane, acheter une maison, voir grandir nos enfants tranquillement. »

Portrait 4 : Martine Dupuis

Martine Dupuis, 42 ans, éducatrice spécialisée, bachelière en linguistique, technicienne en loisirs, en visite pour un séjour exploratoire, de Laval.

« Je veux m’établir en région. Ça fait très longtemps que j’ai ça dans l’idée. La première fois que j’ai visité Matane, c’était en 2009, en vacances avec mes parents. J’ai trouvé l’endroit chaleureux. Je m’y suis sentie chez moi. Je viens de Sainte-Anne-des-Plaines et j’aimerais vivre à nouveau dans une petite ville.

Je veux améliorer ma qualité de vie. Il y a tout ce qu’il faut ici pour que je sois heureuse. La nature entre autres. En ville, j’ai trois emplois dont un pour le CIUSSS centre-sud pour des personnes adultes déficientes intellectuelles ou autistes qui ont des troubles graves de comportement. C’est très stressant ! On ajoute à ça le stress de la ville, le transport… C’est difficile. Ce n’est vraiment pas ma place…

Je veux avoir un travail valorisant, être une personne significative pour les gens, me sentir utile dans une communauté. J’aimerais soutenir les immigrants dans leur intégration en région. J’ai envie de faire une différence dans la vie des gens et de les aider à réaliser leur potentiel. »

Portrait 5 : Marthe Houssouhon Lengane

Marthe Houssouhon Lengane, dans la vingtaine, directrice commerciale et commis comptable chez St-Louis Sport, au Québec depuis 2015, dans La Matanie depuis avril 2018, originaire du Burkina Faso.

« Nous sommes venus en Matanie pour le travail de mon mari. Les gens sont très sociables ici ! Ils se soucient les uns des autres. Et c’est possible de commencer une carrière dans son domaine.

Le plus grand défi de ma vie au Québec, c’est que famille me manque. Je suis vraiment très attachée à mon père. Être loin, lui parler uniquement au téléphone, c’est compliqué. Mes quatre frères aussi me manquent. Je m’inquiète pour eux. J’ai peur. Au Burkina Faso actuellement et depuis mon départ, il n’y a pas la paix. Il y a l’insécurité. Je prie. Parfois quand j’appelle ma famille et que personne ne décroche, mon coeur bat fort, je me demande si ça va bien ou s’ils sont morts. C’est difficile.

Mon père est venu nous rendre visite en 2018. J’étais heureuse ! Il s’est mis à pêcher au quai des Méchins. Il s’est fait des amis. Il aimait tellement ça qu’il y allait chaque jour et ramenait 70 poissons. Au bout de deux semaines, je lui ai dit : Papa, il faut arrêter ; le congélateur est bien plein ! »

Portrait 6 : Sandrine Edmond

Sandrine Edmond, ingénieure en agroéconomie, agente de développement en attractivité et intégration au SANAM, 27 ans, à Matane depuis le 11 décembre 2017, originaire de la Martinique.

« J’avais un chum québécois que j’avais rencontré au Mexique. Une histoire de fou ! Je devais venir le rejoindre au Québec. Un mois avant que j’arrive, on s’est séparés. J’avais lâché ma job, j’avais dit à tout le monde que je m’en allais au Québec. Je ne savais pas quoi faire. J’étais dans un dilemme cornélien ! C’était vraiment difficile, mais je sentais que si je ne le faisais pas, j’aurais des regrets. Ma famille ne comprenait pas pourquoi je voulais partir. Personne ne voulait que je parte. J’ai pris la décision à contre-courant.

J’avais deux amis, des personnes rencontrées à Montréal quand j’y étais venue en vacances, qui étaient full motivés à me voir m’installer au Québec. Ils ont dit : “Sandrine, on sera à Montréal le 10 décembre. Si tu atterris le 10, on vient te chercher et on t’amène avec nous le 11 à Matane.” Je n’étais vraiment pas certaine, mais j’ai dit : “Ok, let’s go !”

Mes amis m’ont accueillie à l’aéroport avec des vêtements d’hiver. Le lendemain, on partait pour Matane. J’y suis encore aujourd’hui ! »

Portrait 7 : Sylvie Paradis

Sylvie Paradis, 52 ans, en recherche d’emploi, de retour à Matane depuis le 21 mai 2019, originaire du Nouveau-Brunswick.

« J’ai étudié au Cégep à Matane. J’ai rencontré un gars d’ici. On a vécu à Matane de 1988 à 2000. Nous sommes ensuite allés à Montmagny. Mon conjoint s’ennuyait de sa famille. On a décidé de revenir, le printemps dernier. On habite à Saint-Léandre. On a repris la maison de mon beau-père qui est décédé.

J’aime le fleuve. Les couchers de soleil derrière le Riôtel sont si beaux ! Il y a de jolis couchers de soleil ailleurs, mais pas autant qu’ici.

Je trouve que c’est facile de s’intégrer à Matane . Les gens sont sympathiques, ils se préoccupent des autres. Depuis mon retour, j’ai joint un groupe de conversation anglaise. Grâce à ce groupe, je me suis refait un réseau social et je découvre de belles activités à faire dans La Matanie. »